Clean Energy Canada | L’énergie propre continuera sur sa lancée, avec ou sans le président Trump : faits saillants de 2016
March 29, 2017
Vancouver, le 30 mars 2017. – Pour les entreprises canadiennes d’énergie propre qui cherchent à vendre leurs solutions à l’étranger, l’identité des acheteurs est clairement établie. Une nouvelle analyse d’Énergie propre Canada montre que les trois principaux marchés de l’électricité – la Chine, les États-Unis et l’Inde – ont été à l’origine de la moitié des investissements mondiaux en énergie propre en 2016, pour un total de 348 milliards de dollars canadiens.
La Chine a investi à elle seule plus de 500 000 milliards de dollars dans l’énergie propre au cours des cinq dernières années et ne prévoit pas ralentir, même si le président Trump compte sabrer le budget de l’Environmental Protection Agency des États-Unis.
L’Inde se positionne également comme un important investisseur en énergie propre avec son objectif de produire 175 GW d’énergie renouvelable d’ici 2022, ce qui représenterait le triple de sa puissance installée de 2015 et dépasserait la capacité totale du Canada, toutes énergies confondues.
Ce marché international ouvre des perspectives économiques considérables pour le Canada, un pays bien placé pour développer et exporter des technologies et des services d’énergie propre. Cet aspect a d’ailleurs été souligné dans le budget fédéral présenté la semaine dernière, qui fait de l’investissement dans l’innovation en matière d’énergie propre une priorité.
Voilà les conclusions que révèle l’analyse des tendances des marchés de l’énergie réalisée par Énergie propre Canada dans son rapport The Transition Takes Hold, dernier volet de la publication annuelle Tracking the Energy Revolution.
Le rapport présente également d’autres développements importants :
- Si le total des investissements dans l’énergie propre a baissé par rapport au niveau historique de 2015, la puissance renouvelable installée en 2016 s’est rapprochée de celle de 2015 avec la baisse continue du coût des technologies d’énergie non polluantes.
- L’industrie solaire a permis la création de 1 nouvel emploi sur 50 aux États-Unis l’année dernière, et la profession de technicien en maintenance d’éoliennes est celle qui connaît la plus forte croissance au pays.
- Le secteur de l’énergie propre employait 6,7 millions de personnes dans le monde en 2015.
- Le Canada est bien placé pour tirer parti de la demande internationale en énergie propre. Cinq entreprises canadiennes spécialisées dans les technologies du secteur se sont taillé une place sur la liste Global Cleantech 100 de 2016.
- L’Agence internationale pour les énergies renouvelables prévoit qu’entre 2015 et 2025 les coûts de production de l’éolien terrestre connaîtront encore une diminution, cette fois de 26 %, tandis que ceux de l’éolien en mer baisseront de 35 %, sans compter une chute de 57 % pour le coût des panneaux solaires commerciaux.
CITATIONS
« La transition vers l’énergie propre semble maintenant irréversible. Dans les pays développés comme dans les pays émergents, la production d’électricité à partir de combustibles fossiles est délaissée au profit de l’énergie renouvelable propre, au prix de plus en plus concurrentiel et source de possibilités économiques.
La Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Europe recherchent activement des solutions énergétiques non polluantes, et le Canada est bien positionné pour répondre à cette demande avec certaines des entreprises les plus prometteuses du secteur des technologies d’énergie propre. »
– Merran Smith, directrice d’Énergie propre Canada
« Grâce à la baisse des coûts technologiques, de nombreuses énergies renouvelables concurrencent les combustibles fossiles, ce qui crée des emplois et réduit la pollution. Et ces coûts devraient continuer à diminuer.
Dans l’approche qu’il va adopter à l’égard de l’énergie propre, le président Trump devra nécessairement tenir compte de deux facteurs : l’opinion de ses partisans et l’incidence du secteur sur les emplois. L’un comme l’autre, ces aspects joueront en faveur de l’énergie propre. »
– Dan Woynillowicz, directeur des politiques d’Énergie propre Canada